PER : déblocage des fonds et décès

COMMENT DÉBLOQUER L’ÉPARGNE DE SON PER ?

Cas général

Lorsque vous avez atteint l’âge de la retraite et que vous n’avez pas opté au préalable pour la rente, vous pouvez demander que l’épargne accumulée dans votre PER individuel soit versée :

  • soit en capital,
  • soit en rente,
  • soit partiellement en capital et en rente.

Il en va de même pour l’épargne salariale (intéressement, participation, abondements, jours de CET) éventuellement transférée dans votre PER individuel.

🔎 À savoir : Le capital peut être versé en plusieurs fois.

Avant l’âge de la retraite

Vous pouvez récupérer votre épargne en capital de façon anticipée dans les cas suivants :

  • Invalidité (vous, vos enfants, votre époux ou épouse ou votre partenaire de Pacs)
  • Décès de votre époux ou épouse ou de votre partenaire de Pacs
  • Expiration de vos droits aux allocations chômage
  • Surendettement (dans ce cas, c’est la commission de surendettement qui doit faire la demande)
  • Cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire
  • Acquisition de la résidence principale (sauf pour les droits issus de versements obligatoires).

Pour demander le déblocage anticipé du PER, vous devez envoyer une lettre, de préférence recommandée, à l’organisme gestionnaire, avec les éléments suivants :

  • Justificatif d’identité
  • Relevé d’identité bancaire du compte sur lequel vous souhaitez obtenir le versement
  • Justificatif de la situation exceptionnelle de déblocage anticipé que vous invoquez
PER : déblocage des fonds et décès

PER EN CAS DE DÉCÈS

En cas de décès, le plan se clôture. Les sommes épargnées doivent être reversées à vos héritiers ou aux bénéficiaires désignés dans le contrat, sous forme de capital ou de rente.

➡️ S’il s’agit d’un plan ouvert sous la forme d’un compte titres, l’épargne est intégrée dans la succession.

➡️ S’il s’agit d’un plan qui a donné lieu à l‘adhésion un contrat d’ assurance de groupe, les sommes épargnées doivent être reversées à vos bénéficiaires désignés dans le contrat, selon les règles de l’assurance vie.

La situation varie suivant que le décès est intervenu avant ou après 70 ans.

Décès avant 70 ans

Un abattement de 152 500 € s’applique sur les sommes versées sur le contrat. Les droits de succession s’imposent sur le surplus.

Décès après 70 ans

La part des sommes versées sur le contrat d’assurance qui dépasse 30 500 € est soumise aux droits de succession.

Source

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PER : versements et transferts

LES VERSEMENTS POSSIBLES SUR VOTRE PER

Le Plan Épargne Retraite individuel est d’abord alimenté par les versements volontaires que vous effectuez. En suite, si vous transférez un PER d’entreprise vers un PER individuel, vous pourrez aussi y verser à cette occasion les sommes suivantes :

  • Sommes issues de l’intéressement, de la participation et de l’abondement de votre employeur à un Plan Épargne Retraite d’entreprise ou à un PERCO
  • Sommes issues d’un compte épargne temps (CET) et affectées à votre PER d’entreprise
  • Versements obligatoires effectués sur un PER d’entreprise obligatoire

TRANSFERT D’ANCIENS PRODUITS D’ÉPARGNE VERS LE PER

Vous pouvez transférer les produits d’épargne retraite qui existaient avant le 1er octobre 2019 sur le PER individuel :

  • Plan d’épargne retraite populaire (Perp)
  • Contrat Madelin
  • Préfon
  • Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco)
  • Complément de retraite mutualiste (Corem)
  • Complément retraite des hospitaliers (CRH)
  • Contrat article 83

Si vous avez détenu le produit moins de 10 ans, les frais de transfert peuvent être facturés dans la limite de 5% de l’épargne accumulée.

🔎 À savoir : L’avantage fiscal lié au transfert d’un contrat d’assurance de plus de 8 ans vers un PER (doublement des abattements liés à la détention) a cessé le 31 décembre 2022.

TRANSFERT DU PER INDIVIDUEL VERS UN AUTRE PER

Vous pouvez transférer l’épargne accumulée sur le PER individuel sur tous les autres PER.

Le transfert est gratuit si vous avez détenu le produit pendant au moins 5 ans.

Si vous avez détenu le produit moins de 5 ans, les frais de transfert peuvent être facturés, dans la limite de 1% de l’épargne accumulée.

Source

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Le Plan Épargne Retraite individuel

Le PER individuel est un produit d’épargne à long terme. Il vous permet d’économiser pendant votre vie active pour obtenir à partir de l’âge de la retraite, un capital ou une rente. Il vous donne lieu à l’ouverture d’un compte titres ou à l’adhésion à un contrat d’assurance de groupe.

QUI PEUT SOUSCRIRE ?

Il n’y a pas de condition liée à la situation professionnelle (demandeur d’emploi, salarié, travailleur non salarié) ni à l’âge pour ouvrir un PER, il est ouvert à tous.

COMMENT SOUSCRIRE ?

PER individuel d’investissement

Le PER donnant lieu à l’ouverture d’un compte titres doit être souscrit par l’intermédiaire d’une société spécialisée, prestataire agréé pour exercer l’activité de conseil en investissement. (établissement de crédit, entreprise d’investissement, conseiller en investissement financier)

Compte titres : Compte sur lequel le titulaire peut déposer des titres financiers (actions, obligations, Sicav).

PER individuel d’assurance

Le PER individuel donnant lieu à l’adhésion à un contrat d’assurance de groupe doit être souscrit par l’intermédiaire d’une société spécialisée. Il s’agit d’une association souscriptrice de contrats d’assurance groupe sur la vie (entreprises d’assurance, mutuelles et institutions de prévoyance). Vous pouvez également ouvrir un PER individuel auprès d’un fonds de retraite professionnel supplémentaire

🔎 À savoir : Le contrat peut être commercialisé par un intermédiaire pour le compte d’une association souscriptrice de contrats d’assurance de groupe ou d’un fonds de retraite professionnel supplémentaire. (banque ou conseiller financier)

FONCTIONNEMENT

Sauf mention contraire de votre part, la gestion des sommes versées sur le PER se fait suivant le principe de la gestion pilotée. Cela signifie que lorsque le départ en retraite est lointain, vous pouvez investir l’épargne sur des actifs plus risqués et plus rémunérateurs. À l’approche de l’âge de la retraite, l’épargne est progressivement orientée vers des supports moins risqués.

L’organisme gestionnaire doit vous donner au moment de l’ouverture du PER une information sur les caractéristiques du plan, son mode de gestion et sa fiscalité.

Par la suite, chaque année, il doit vous donner les informations suivantes :

  • Évolution du compte
  • Performance financière des investissements
  • Montant des frais prélevés
  • Conditions de transfert du plan

À partir de la 5è année précédant l’année de votre départ à la retraite, vous pouvez interroger le gestionnaire du PER sur les possibilités de sortie adaptées à votre situation.

Source

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Indemnités, retraite et impôt

Si vous avez touché une prime ou des indemnités lors de votre départ en retraite, vous vous demandez peut-être si elles sont imposables. Devez-vous obligatoirement déclarer ces revenus ? Et selon quelles modalités ? Et bien cela dépend des conditions de votre départ.

L’IMPOSITION DÉPEND DES CONDITIONS DU DÉPART

Si vous partez en retraite dans le cadre d’un départ volontaire :

Les indemnités de départ perçues dans le cadre d’un départ volontaire, hors plan social, sont imposables en totalité et doivent donc être déclarées en salaires.

En revanche, si, dans le cadre d’un plan social, vous décidez de faire valoir votre droit à la retraite, la totalité des indemnités de départ perçues sont exonérées. Vous n’avez donc pas à les déclarer.

Si vous êtes mis en retraite par votre employeur :

Les indemnités que vous percevez lors d’une mise en retraite par votre employeur sont exonérées d’impôt, mais dans la limite du montant prévu par la loi ou par la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel. Comme l’indique le site impôts.gouv.fr, seule la partie de l’indemnité qui excède la fraction exonérée est à déclarer. Cette fraction exonérée est égale au plus élevé des trois montants suivants :

  • l’indemnité légale ou conventionnelle sans limitation de montant
  • la moitié de l’indemnité perçue, dans la limite de cinq fois le montant annuel du plafond de la sécurité sociale (205 860 € en 2021)
  • le double de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année civile précédant la rupture de son contrat de travail (dans la limite de 205 860 € en 2021).

⚠️ Au moment de votre déclaration de revenus, le total des sommes perçues est, en principe, déjà renseigné sur votre déclaration pré-remplie. Cependant si ça n’est pas le cas, il vous appartient de reporter le revenu réellement imposable dans la case prévue à cet effet.

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Et les cotisations sociales ?

➡️ En cas de départ volontaire et pour un départ en retraite hors plan social, les indemnités de départ sont soumises intégralement aux cotisations de Sécurité sociale, CSG et CRDS.

➡️ Dans le cadre d’un plan social, les cotisations de Sécurité sociale sont exonérées totalement, CSG et CRDS le sont partiellement.

➡️ En cas de mise en retraite, les cotisations sociales peuvent, selon leur niveau, être partiellement exonérées.

COMMENT DÉCLARER LES INDEMNITÉS ?

Excepté le cas d’un départ en retraite dans le cadre d’un plan social, la prime de départ en retraite est imposable au titre de l’impôt sur les revenus. Vous devez la déclarer sur votre déclaration de revenus l’année suivant sa perception.

En général, elle est déjà préremplie par l’administration, mais si ça n’est pas le cas vous devez :

inscrire le total de la prime ou indemnité (dans la déclaration 2042 C complémentaire,) sans l’intégrer dans les autres revenus déclarés

soustraire le montant de la prime du total des revenus pré-imprimé (en effet, le montant pré-rempli comprend vos revenus et la prime de départ en retraite)

détailler pour chaque membre de votre foyer fiscal ayant perçu une prime de départ à la retraite cette même année, le montant et la nature de la prime dans le cadre  « Revenus exceptionnels ou différés à imposer suivant le système du quotient » de la déclaration 2042.

⚠️ Pensez, l’année suivant la perception de la prime, à vous rendre dans votre espace particulier (rubrique « gérer mon prélèvement à la source ») pour signaler une baisse de vos revenus afin d’actualiser votre taux de prélèvement à la source.

PRÉRETRAITE ET IMPÔT

Comme pour un départ en retraite classique, l’imposition des primes ou des indemnités de préretraite est différente selon la situation du contribuable. Tout dépend s’il y a eu ou non rupture du contrat de travail.

Si vous partez en préretraite avec une rupture de contrat de travail :

➡️ Dans le cadre d’un plan social, les indemnités de départ volontaire en préretraite sont exonérées en totalité. Vous n’avez donc pas à les déclarer.

➡️ Dans tous les autres cas, les indemnités versées sont imposables en totalité, dans la catégorie des traitements et salaires.

🔎 L’indemnité de cessation d’activité et l’indemnité complémentaire versées dans le cadre du dispositif « préretraite amiante » sont intégralement exonérées d’impôt.

S’il n’y a pas rupture du contrat de travail :

Notamment pour les cas de préretraite progressive, l’indemnité de départ est alors imposable en totalité.

Source d'informations

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RETRAITE ET ACTIVITÉ : Les possibilités d’aménagement de fin de carrière

Il existe en France deux possibilités d’aménagement de la fin de carrière pour les seniors : la retraite progressive et le cumul emploi-retraite.

LA RETRAITE PROGRESSIVE

La retraite progressive permet d’aménager la transition entre vie active et retraite en permettant à l’assuré de continuer son activité professionnelle à temps partiel (il s’agit obligatoirement de l’activité exercée avant la demande de retraite progressive) et de percevoir une partie de sa pension de retraite (base et complémentaire).

Ce dispositif permet de continuer à cotiser et à accumuler des droits, aussi bien dans le régime de base que le régime complémentaire, qui seront pris en compte au moment de la liquidation définitive de la retraite. De plus, l’assuré ayant dépassé l’âge légal de départ à la retraite et la durée d’assurance requise, bénéficie d’une surcote dans le calcul de la retraite progressive. Lors de la liquidation définitive, tous les éléments seront recalculés, y compris la surcote qui s’applique pendant son activité à temps partiel.

Avantages :

✅ Aménager la transition entre activité et retraite ;

✅ Réduire l’activité professionnelle tout en percevant une fraction de la pension de retraite ;

✅ Acquérir de nouveaux droits à la retraite voire une surcote ;

✅ Possibilité d’en profiter dès 60 ans.

Inconvénients :

❎ 4 conditions cumulatives ;

❎ Justification annuelle de l’activité professionnelle auprès des régimes de retraite.

Conditions cumulatives

Quatre conditions cumulatives sont à remplir pour avoir accès à ce dispositif :

• Avoir atteint un âge minimal : entre 60 et 62 ans selon l’année de naissance ;

• Justifier d’au moins 150 trimestres validés dans l’ensemble des régimes de retraite obligatoires ;

Réduire son activité professionnelle (dans des conditions différentes selon les régimes ;

• Ne pas cumuler plusieurs activités à temps partiel.

Quels régimes sont concernés par ce dispositif ?

La retraite progressive est accessible :

✅ Aux salariés du secteur privé et agents non titulaires de l’Etat (relevant de la CNAV)

✅ Aux salariés du régime agricole et aux exploitants agricoles (affiliés à la MSA)

✅ Aux artisans et commerçants (ressortissants du RSI)

Elle n’est en revanche pas accessible aux assurés :

❎ Exerçant uniquement une activité de profession libérale au moment de la demande

❎ Étant fonctionnaire depuis le 1er janvier 2011

La fin de la retraite progressive

La retraite progressive prend fin dans plusieurs cas :

• Lors de la liquidation définitive de la pension de retraite ;

• En cas de modification de l’activité professionnelle (cessation de l’activité ; retour à temps complet ; passage à temps partiel en dehors des limites fixées ; exercice de plusieurs activités à temps partiel ; etc..)

⚠️ De ce fait chaque année, l’assuré doit justifier de son activité vis à vis des régimes de retraite auprès desquels il bénéficie de la retraite progressive. Un questionnaire lui est adressé auquel il doit répondre, sauf à risquer la suspension du paiement de la retraite progressive.

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LE CUMUL EMPLOI-RETRAITE

Il permet aux retraités, sous certaines conditions, de reprendre une activité rémunérée après la liquidation de leur retraite. Toutes les catégories d’assurés ont la possibilité d’utiliser ce dispositif qui permet de cumuler des revenus professionnels avec une pension de retraite (base et complémentaire).

Avantages :

✅ Se procurer une source de revenus supplémentaire immédiate ;

Cumuler intégralement (sous conditions) le salaire avec la pension de retraite ;

✅ Liquider les droits à la retraite pour ne pas subir les prochaines réformes.

Inconvénients :

❎ 4 conditions cumulatives ;

❎ Limitation du cumul dans certains cas ;

❎ Aucune acquisition de nouveaux droits à la retraite.

Cumul total ou plafonné ?

Selon la situation de l’assuré, le cumul des pensions de retraite (base et complémentaire) avec un revenu d’activité va être soit total soit plafonné.

➡️ Le cumul total (ou libéralisé) : l’intégralité des revenus professionnels est cumulée avec la pension de retraite. Plusieurs conditions sont à respecter :

• Avoir cessé toute activité professionnelle antérieure

• Avoir demandé la liquidation de toutes les pensions auprès des régimes obligatoires (base et complémentaire) et avoir commencé à percevoir leurs avantages retraite ;

• Justifier des conditions nécessaires pour la retraite au taux plein (âge automatique de la retraite au taux plein ou âge légal de la retraite et durée d’assurance requise).

➡️ Le cumul plafonné (ou restreint) : lorsque le retraité ne remplit pas les conditions nécessaires pour bénéficier d’un cumul total et qu’il reprend une activité dépendant d’un des régimes qui lui verse une pension, le cumul fait l’objet de restrictions. Le montant cumulé du revenu de la nouvelle activité et de la pension versée est soumis à plafonnement, et donc à réduction éventuelle de la pension selon la formule suivante :

(retraites + revenus activité professionnelle) – plafond = montant de la réduction

Si le montant de la réduction est lui-même supérieur au montant de la pension, le versement de la pension sera de fait suspendu. Les conditions de plafonnement sont complexes et différentes selon les régimes de retraite

⚠️Contrairement à la retraite progressive, et depuis le 1er janvier 2015, le cumul emploi-retraite ne permet pas de bénéficier de nouveaux droits à la retraite (sauf cas particuliers). C’est-à-dire que les cotisations versées dans le cadre de l’activité rémunérée n’ouvrent droit ni à de nouveaux trimestres, ni à de nouveaux points, ni à réévaluation de la pension de retraite.

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SITUATIONS PARTICULIÈRES

En dehors des dispositifs d’aménagement de fin de carrière, il existe des situations particulières qui permettent de cumuler une pension de retraite avec une activité professionnelle :

• La poursuite d’une « petite » activité ou d’un travail à caractère scientifique ou littéraire ;

• La participation à des activités juridictionnelles ;

• L’octroi de consultations de manière occasionnelle et discontinue (pas plus de 15h/ semaine).

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